Poésie spontanée et collective – des paroles et des mots extraits –
Le blond d’un parquet flottant pieds nus délice suprême Mon nez contre l’écorce de l’arbre le gel au bout de mes doigts le froid de ma tombe au milieu des bois l’heure en goutte à goutte coule dans mes veines comme de l’or ça brûle battement d’aile dans le ciel le vent s’en fait l’écho je suis sur mon coussin le devenir des bulles légères dans l’air frais du matin et puis elle s’approchait tout doucement le silence suspendu à ses pas une lettre à la main bruit des voix au dehors papier froissé au dedans en soi le silence blanc de la lune l’armoire blanche sonne son ventre est plein c’est l’heure d’ouvrir la fenêtre souffle infini tout autour glissades spaciales sur le mur le chat se lèche les fenêtres se reflètent dans les eaux langoureuses du canal je souris une belle au regard de feu des racines dans les pieds sur le chemin, des brillances la vie s’efface doucement je la regarde qui passe fermant les yeux entre l’espace infini et la porte étroite je découvre les fils qui relient les oiseaux entre eux monsieur propre est infaïble, toujours à disposition le soulagement revient, l’homme est perplexe
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